Une dynamique urbaine et sociale dans un quartier informel
Cas d’Oued Skhoune – Guelma – Algérie
Mots-clés :
Formel, Informel, Intégration, Fait urbain, GuelmaRésumé
L’urbanisation s’est accélérée lorsque la mondialisation a diffusé l’industrie et la technologie jusqu’aux confins de la planète. Cette dernière s’urbanise et le taux d’urbanisation au cours du temps renseigne sur la vitesse de propagation du phénomène. Cette urbanisation a été massive et rapide propulsant le fait urbain au cœur de ces mutations. Les villes algériennes vivent une transition d’où commencent à apparaitre de nouvelles configurations sous l’action conjointe de l’urbanisation formelle et informelle. Une perspective de renouvellement se profile à l’horizon et la ville moyenne de Guelma en est un bon exemple. Cette ville de l’est algérien de naissance romaine : l’antique Calama, a subi une urbanisation coloniale jusqu’à l’indépendance. A côté de la ville coloniale naissait un bidonville d’Oued Skhoune qui a vu une transformation radicale au fil des ans. Ce phénomène est peut-être unique, un bidonville aux portes de la ville de Guelma s’intègre à l’urbain et devient un fait urbain dominant dans la ville par sa centralité, ce qui est un paradoxe. Dans cette ville, on assiste à une dynamique territoriale et sociale où une structure avec frontière connait une dynamique institutionnelle par un processus d’intégration.