Le foncier agricole en regard de l’étalement urbain en Algérie

Résumé

Les impératives du développement associé au forte croissance démographique se manifestent par une expansion urbaine ravageuse du l’espace agricole. L’étalement urbain est un processus difficile à contrôler même au niveau des pays qui tiennent compte de la thématique environnementale. En prétendant être au service du développement urbain (Djelloul, 2010), les usages excessifs du sol agricole peuvent avoir lieu par des détournements divers suite à la libération du marché foncier et la difficulté de contrôle des acteurs impliqués. En Algérie, l’absence de stratégies de planification et de gestion urbaine aggrave la situation. La dynamique de l’étalement urbain se retrouve face à une structure foncière agricole algérienne particulière. Façonné par les différentes occupations historiques et une gamme réformes foncières qui a eu lieu après l’indépendance. Le foncier est considéré comme la clé d’accès, de l’usage et du contrôle de la propriété foncière. Au niveau des zones périurbaine, les enjeux d’accès à la terre génèrent des concurrences (Nemouchi et Zeghich , 2021). Ceci fait de ces lieux sont des zones de conflits entre les différents secteurs, activités at acteurs. Dans cette recherche, on s’interroge : Est-ce que la nature du foncier agricole peut le sécuriser contre l’étalement urbain ou facilite son acquisition et son artificialisation. On analyse un cas d’étude en Algérie pour déterminer le statut juridique des exploitations agricoles déjà artificialisées. A travers une enquête on détermine le processus et les institutions impliquées dans cette artificialisation en mettant au centre la nature du foncier. On aboutit à des résultats qui expliquent l’implication du statut foncier des terres agricoles dans leur artificialisation.