L’algerie face à ses dechets : outils et entraves de gestion vers quelles perspectives ?

Résumé

De nos jours, une réelle préoccupation environnementale par les autorités Algériennes à travers la mise au point de plusieurs mesures. Néanmoins, malgré la prise de nombreuses mesures réglementaires, institutionnelles et opérationnelles, la gestion est inopérante notamment dans le volet traitement. Le but de cet article est de mettre en exergue la situation et les perspectives de la gestion des déchets ménagers et assimilés (DMA) en Algérie et une réflexion sur les solutions.

L’analyse des données fournies par les organismes Algériens et des références nationales et internationales pour comprendre les entraves qui empêchent une gestion durable des déchets malgré les efforts déployés par l’état. Le résultat montre que sur les 13 millions de tonnes de déchets produits en 2018 seulement 1% des déchets sont compostés, environ 7% sont recyclés, 82% sont éliminés (AND, 2019). Une multitude d’entraves à savoir la mise en application de la législation, manque de de savoir-faire technique et l’absence de compétences spécialisées dans les structures communales.

Le passage de la décharge sauvage au centre d’enfouissement technique (CET) et à la décharge contrôlée (DC) a ouvert la voie vers la valorisation des déchets et l’émergence d’une économie circulaire. Les prévisions pour les 15 années (2035) est d’atteindre 50% en compostage et 25% en recyclage (SNGID, 2035). L’étude recommande, la professionnalisation du secteur et le développement du partenariat public privé ainsi que le recours à l’intégration de la formation des compétences dans l’université (master professionnalisant).