Exploration Des Compétences Nécessaires à L’activité De Traversée De La Rue Et Risques D’accident Chez Le Piéton
DOI :
https://doi.org/10.59791/ihy.v14i1.4152Mots-clés :
Piéton, Traversée de rue, Habilités comportementales, risques d’accidentRésumé
La présente étude explore le rôle des compétences nécessaires à l’activité de traversée de la rue et leurs relations avec l’exposition aux risques d’accidents chez l’usager piéton. Cette activité s’apparente à une tâche de résolution de problème pour laquelle les piétons doivent utiliser des compétences spécifiques reconnu dans l’ensemble de la littérature dédiée à la question : « la perception du site de traversée, l’analyse de l’information routière, l’estimation du temps nécessaire à la traversée, et l’anticipation du comportement du conducteur. Un échantillon de 115 personnes (54 femmes, 61 hommes) ont répondu au test des Habilités comportementales de traversée de la rue (HCTR). Cet échantillon est composé de quatre sous groupes d’âges (G1: 18-30 ans ; G2: 31-40ans ; G3: 41-50 ans ; G4 : 51-60ans) et de niveau d’instruction fondamental, secondaire et universitaire. Les résultats montrent que les propriétés psychométriques du test sont acceptables. En revanche l’analyse des données montre l’existence d’une corrélation négative entre les compétences mesurées par le HCTR et le nombre de fois dans lesquelles le piéton a été victime d’accident (r=-0.30, p ≤ 0.01). La régression linéaire simple révèle que l’élévation du score dans le HCTR prédit la diminution des risques d’accidents des piétons (β = - 0,30, t = -3,29, p< 0,001). Le One way ANOVA montre que les scores du HCTR sont plus élevés chez le sous groupe de niveau d’instruction universitaire à comparer avec les deux autres niveau d’instruction ( F(2, 112)= 3.419, p= 0.036), cependant, aucune différence significative est révélée en fonction des variables tranche d’âge ( F(3, 111)= 2,071, p= ,108) et sexe (t= .69 , p= .49) Ces résultats montre que l’échelle des HCTR développée dans cette étude peut être mieux formulé afin de mesurer plus d’habilitées comportementales opérantes et sécurisantes chez les piétons. Par conséquent, cela implique que la sensibilisation dans le milieu socio-éducatif est la base d’acquisitions et d’assimilation des bonnes habilités comportementale pour diminuer les risques d’accidents.
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