LA TRANSITOLOGIE EN QUESTION: APPORTS ET LIMITES HEURISTIQUES D’UNE DISCIPLINE
DOI:
https://doi.org/10.59791/efas.v10i2.1769الكلمات المفتاحية:
transitologie، démocratisation، universalisme، spécificités internesالملخص
Le concept de transition démocratique a fait l’objet de recherches académiques intensives qui ont donné naissance à une sous-discipline de la science politique: La transitologie. Si la transitologie a eu des apports heuristiques considérables, certains de ses postulats sont néanmoins porteurs de confusion, de nuances et de non-dits philosophico-politiques. L’objectif de cet article est de tenter de soulever des questionnements, des pistes de réflexion et d’analyse autour de la transitologie, en mettant en exergue ses apports heuristiques mais surtout ses limites d’interprétation. La transitologie a en effet souvent présenté des modèles globalisants devant être appliqués à tout contexte, sans la moindre prise en compte des particularités locales. Or, les expériences jusque-là cumulées ont démontré que la réussite de toute transition résulte de l’adaptation des moyens choisis au contexte propre à chaque situation et à l’unicité du terrain. La transition à la démocratie ne peut être appréhendée comme phénomène universel, susceptible d’obéir à des règles générales, mais plutôt un processus particulier inhérent à un contexte sociohistorique déterminé. L’enjeu majeur n’est donc pas de trouver la voie idéale pour construire une démocratie de type occidental, mais d’identifier, à partir des ressources existantes, les types de régimes qui peuvent émerger.
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